Michel Drucker ne l’a pas dit

Publié le par pacenid

Il n’est d’ailleurs pas le seul à ne pas parler de mon blog.




C
’est un titre accrocheur; je me souviens que lors des premiers téléthons où je participais en enregistrant les promesses téléphoniques, quand le présentateur vedette disait à l’écran que nous regardions tous, de faire le numéro magique, à cet instant précis, en quelques secondes l’ensemble des très nombreux téléphones à notre disposition se mettait brusquement à sonner.





                                                                      En démarrant ce blog, je ne cherchais pas vraiment un retentissement particulier. Je n’imaginais pas tout à fait ce que j’en ferais ni l’intérêt que j’y porterais. Maintenant que les textes et les photos s’inscrivent, je sens le besoin de rencontrer un public et la frustration de ne pas y arriver.

                                               




Le premier pas à réaliser, c’était d’avoir la force de montrer mes images. Car la plupart du temps les personnes à qui l’on les fait voir sont de près ou de loin concernées par ce qu’elles présentent à leurs yeux.








                  
M ais quand la photographie, qui est entrée dans notre inconscient comme la représentation fidele d’une réalité, quand cette photographie n’offre plus cette définition et qu’au contraire elle trouble et elle dérange, alors c’est beaucoup de soi qui est exposé.                                                                                                                                                                                                                                                                                


Cet univers poétique qui est l’architecte de ces clichés est le fruit de ressorts intimes et son exposition est une exhibition.


Q uelques amis m’en ont fait la remarque.         
            
                                                                                Pour ma part, j’ai plutôt l’impression que ces constructions m’ont échappé. J’ai coutume de dire qu’une image m’intéresse quand j’ai le sentiment qu’elle ne m’appartient plus, un peu comme si ce n’étais pas moi qu’il l’avait forgée.remarque.                                                                                                          




J’ai l’ambition de donner l’envie de regarder les choses autrement, de faire éprouver du plaisir à la place de l’indifférence, de faire toucher du doigt la création permanente dont nous sommes capables sans en être conscients.   

J'ai le regret de constater que cette ambition se heurte pour l’instant à une très faible audience. je ne sais comment ouvrir mon blog à une fréquentation supérieure et je suis ainsi ramené à mes questions de départ sur l'intérêt que peuvent rencontrer mes photos. Ces intérrogations me paraissent productives, dans le sens où je travaille davantage à la cohésion de mon propos, de mes objéctifs et où les clichés passés et à venir se confontent et s'organisent. 




Publié dans culture photos

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